Les Harmonies - Billiers

PROGRAMMATION

16ème festival de musique classique
9 avril 2023 à 17h - Billiers

Frédéric LAGARDE & Maciej PIKULSKI

vous présentent

Un concert piano à 4 mains

Dimanche 09 avril à 17h

Église Saint-Maxent de Billiers

15€ (Gratuit pour les – de 18 ans)

Les artistes

Dimanche 09 avril à 17h
Église Saint Maixent de Billiers
15€ (Gratuit pour les – de 18 ans)

1er prix du CNSM de Paris, et lauréat de 10 concours internationaux, Frédéric Lagarde se produit sur les scènes internationales les plus prestigieuses: Carnegie Hall à New York, Queen Elizabeth Hall à Londres, Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Opéra de Tokyo, Shanghaï Concert Hall, Musikverein de Wien…et enregistre de nombreux CD pour Naxos, Mirare, Alpha.

Photo – Thierry Manhiabal

Photo – Maciej Pikulski

Dimanche 09 avril à 17h
Église Saint Maixent de Billiers
15€ (Gratuit pour les – de 18 ans)

Pianiste soliste, musicien de chambre et accompagnateur de grandes voix, Maciej Pikulski s’est produit en concert dans près de 30 pays sur 5 continents.

Venez découvrir sa “sensibilité poétique” (Globe and Mail, Toronto) et sa “technique puissante” (New York Times) qui font de lui un “magnifique musicien” (Le Figaro) et “grand pianiste” (Corriere de la Serra) !

LE PROGRAMME MUSICAL

F SCHUBERT : fantaisie en fa mineur

ROSSINI: Ouverture de Guillaume Tell

SCHUBERT: Divertissement à la Hongroise

ROSSINI: Ouverture du Barbier de Séville

Schubert, Rossini : deux immenses musiciens qui vécurent à la même époque, l’un, allemand, mort à 31 ans dans l’anonymat et la pauvreté ; l’autre, italien, mort à 76 ans dans la plus complète gloire.
Deux destins donc, outrageusement opposés, réunis en ce 9 avril lors du concert de piano à quatre mains proposé par Maciej Pikulski et Frédéric Lagarde.

F. Schubert : Fantaisie en fa mineur

Cette œuvre est sans conteste la plus célèbre du répertoire à quatre mains. Le thème initial, d’une grande beauté nostalgique, plonge l’auditeur dans un univers très romantique.

Schubert est ici « Wanderer », promenant l’auditoire dans des paysages diversifiés, hivernaux ; rappelant irrésistiblement les tableaux du peintre Caspar David Friedrich.Le 2ème mouvement largo emmène au-delà de la tristesse, dans un drame quasi funèbre, scandée par un rythme doublement pointé. Le 3ème mouvement scherzo est quant à lui vivace, d’une composition rythmique très dynamique, presque dansante. Le final, tempo primo, rappelle le thème principal du 1er mouvement, bouclant ainsi cette fantaisie comme un cycle qui pourrait rappeler le « Voyage d’hiver », composé à la même période, c’est-à-dire quelques semaines à peine avant la mort du compositeur.

G. Rossini : Ouverture de Guillaume Tell

Célébrissime ouverture presto du compositeur italien ; musique générique des non moins célèbres « Carrefours de Lodéon » pendant près de 20 ans sur l’antenne de France Inter, cette œuvre d’une folle et vive gaieté reste encore aujourd’hui la plus jouée et la plus emblématique de Rossini.

F. Schubert : Divertissement à la hongroise

Ce divertissement doit son qualificatif « à la hongroise » à son final que Schubert composa tout d’abord pour piano seul, sous l’intitulé « Mélodie hongroise », l’une de ses pièces pour piano les plus connues. D’un rythme obstiné presque tsigane, elle est le témoin de la dimension la plus « populaire » de l’œuvre du compositeur allemand. Lui précéderont trois parties : andante, marche et allegretto.
Cette œuvre-fresque moins souvent jouée que la « Fantaisie en fa mineur » qui débute le concert, n’en est pour autant pas moins dénuée de souffle poétique et d’intensité émotionnelle.

G. Rossini : Ouverture du Barbier de Séville

Retour à la plus franche bonne humeur italienne avec cette ouverture dont les thèmes sont connus de tous. Sur un texte de Beaumarchais, dans lequel nous retrouvons Figaro, personnage récurrent, les situations tragi-comiques inspirent Rossini pour cet opéra. La première représentation fut une succession de catastrophes : cabale montée avec succès par son grand rival Gaspard Spontini ; le ténor Garcia, accompagné par une guitare totalement désaccordée fut sifflé ; l’un des chanteurs trébucha et saigna du nez. Pour couronner le désastre, un chat traversa la scène et la salle entière se mit à miauler ! Rossini lui-même fut chahuté par le public durant la soirée ; mais une fois couché, il fut réveillé par la foule venue acclamer le compositeur ébahi.

LA BILLETTERIE EST OUVERTE